750 grammes
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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 15:20

 

L'ensemble des photos sont visualisables dans l'album photo   trip-novembre trip-novembre

 

 

Propos tenus par : Mathieu

 

 

Enfin on l’a eu notre petit tour en camion…

 

7 jours à sillonner la Great Ocean Road, la route côtiere au Sud Ouest de Melbourne.

 

 

Mais commençons par le début.

 

 

L’Australie c’est d’abord 22h d’avion en passant pas Singapoure et Adelaïde quand on s’y prend mal… Heureusement qu’il y a ce petit jaccuzi (ou massage au choix) pendant cette escale de 5h à Singap.

 

Après un petit week end à visiter Melbourne,

mes premières impressions sont complètement changées.

A priori, Marie-Do m’aurait dit qu’on était aux USA, cela ne m’aurait pas surpris, sauf qu’ils parlent vraiment un drôle d’américain… Mais en réalité, les Australiens sont très différents des personnes que j’ai pu rencontrer jusque là : ils sont "bons". Tout le monde est gentil, prêt à aider, honnête (je vous jure qu’on a complètement oublié ce que c’est l’honnêteté – cf l’épisode de l’achat de la planche de surf) - jamais un mauvais regard, toujours à vous demander si vous avez besoin d’aide. Ils sont complètement différents quoi.

 

 

Donc après un week end ‘pieds sous la table’ où Marie-Do avait tout prévu, nous poursuivons avec une semaine en camion.

 

 

La encore, rien à faire, le petit monstre a tout pris en charge, même les courses sont déjà faites !

 

Donc direction le dépôt de "campervans" situé au Nord de Melbourne ou on nous refile un pitit camion tout neuf : 800 km au compteur.

 

 

 

 

 

 

 

 

Et quand je dis neuf, tout est neuf :

 

  

Draps, serviettes, duvets, torchons, couverts, casseroles, gazinière, thermos, évier avec une tit’pompe et un réservoir de 40 litres d’eau, outils pour le BBQ et ça c’est très important parce que des BBQ, y’en a partout, tous les 10 km !

 

Ces camions sont une merveille, tout y est. Quant au prix, 30 euros par jour au cours actuel du dollar Australien, pareil pour l’essence : 0.60 euros le litre !

 

 

 

 

Nous voila donc partis après avoir taxé le longboard de Kev’ (colloc de Mdo) qui est soit dit en passant est très sympa. Bon ça va, je vois déjà vos sourires là…

Mais voyez vous l’animal bien que légèrement plus petit que moi, dépasse largement le quintal. C’est ainsi que j’ai pensé plus raisonnable de remettre à plus tard l’explication que je m’étais juré de lui donner ! 

 

 

 

 

 

Nous voici sur la route,

avec un seul objectif pour la semaine, s’arrêter dès qu’on voit une belle vague…

 

Mais voila, un monstre n’aimant pas surfer sans l’autre, il faut trouver une autre planche.

 

 

 

  

 

 

 

 

Appel à super Kevin (oui je sais, encore lui) qui nous refile tous les bons lieux ou nous allons pouvoir trouver notre mini malibu.

Et là, le dépaysement se poursuit. Déjà parce qu’on a jamais vu réuni au même endroit autant de magasins de surfs : Rip Curl, Billabong, QuickSilver, ici chaque enseigne à son magasin, parfois immense (doit bien y avoir 300 planches dans le magasin rip Curl !).

 

 

Erskine falls (Great Otway National Park) 

et la forêt attenante ou nous avons passe une nuit

 

 

 

 

 

 

Je vous passe la rue des Shappers, où les shappers eux même viennent discuter avec vous pendant 20 min pour vous expliquer le pourquoi du comment de la fabrication de leur planches, et pourquoi parmi les 50 planches d’occaz qu’il a dans le dos y’en a pas une qui vous convient… Avant de vous recommander d’aller voir son concurrent qui est de l’autre côté de la rue parce que lui il a peut être la planche qui vous conviendra… Et oui, « i’m not gonna let you buy something that doesn’t fit you, right ?’ Incroyable comme les mecs se sont pliés en quatre pour être sûr que nous trouvions LA planche qui conviendrait le mieux à notre programme.

 

 

 

 

 

 

 

 

Finalement, on finit chez Strappers ou nous trouvons notre bébé. La un vendeur nous sort une planche neuve qu’il vient de waxer en nous disant que le mieux c’est de la lui louer pour une journée pour aller l’essayer parce comme ça on sera vraiment sûr qu’elle nous plait. Drôle de location puisque de tout façon son prix sera retiré du prix d’achat…

 

Port Fairy,

pres de Portland ou nous avons fini notre route

 

 

Une dernière chose qui mérite d’être mentionné chez Strappers : la tête du type quand on a sorti la planche de Kevin pour lui demander si cela valait le coup de réparer les gros trous qu’elle avait dans le nez… ‘Ok guys, doesn’t worhth it, it’s gonna die, so let it goes gracefully’… un bon coup de scoth pvc rouge et c’est parti.

 

 

Après l’achat d’une petite combi que Marie-Do a choisi rose parce que le vendeur lui a certifié que ça faisait fuir les requins (ben oui,vous avez déjà vu un phoque rose vous ?), nous voila donc prêt à jouer les stars…

 

 

 

Première étape à Torquay, la plage des débutants par excellence, avec son petit (et des fois gros) beach break. La on galère pas mal, parce qu’évidemment on s’est pas renseigné sur les marées, alors on tombe au mauvais moment : ya du courant, les vagues sont pas propres, ça nous apprendra. La prochaine fois on dormira au bord de la plage pour être sur d’être là au bon moment.

Et puis c’est rudement beau un lever de soleil n’est ce pas Monstre?

 

 

 

Si ça ne tenait qu’a moi, on resterait la une semaine, le cul dans l’eau ou bien à regarder les vagues quand on a plus de bras pour les attraper.

 

Mais le petit monstre a bien prévu les choses, il faut descendre la côte, c’est parait-il une des plus jolies route au monde… Après avoir jeté un œil sur la carte et constaté qu’on peut surfer sur les 500 Km de côte qui suivent, j’accepte de lever le camp. Bells Beach (dernière scène du film Point Break), Jean Juc (championnat du monde chaque année) sont des spots bcp tros gros pour nous : lorsqu’il y a un mètre à Torquay, il y en a visiblement trois ici…

   

3m à Johanna Beach, personne n'ira à l'eau, c’est vraiment gros…

 

 

 

 

 

Alors on continue à descendre la côte.

 

D’un côté la mer, de l’autre les parcs nationaux avec de drôle de bêtes :

des oiseaux plus gros que des corbeaux avec des cris immondes, des perroquets de toutes les couleurs, des kangourous miniatures noirs qui vivent dans la forêt (des walabis), plein de trucs qu’on voit pas ailleurs.

 

 

   

 

 

Sans parler de ces gros fainéants de Koala qui passent leur temps à pioncer dans les arbres sans bouger pour qu’on ne les voit pas.

 

La meilleure technique pour les trouver c'est de tendre l'oreille, parce que ces drôles de petites peluches rugissent comme des lions… C’est assez curieux.

 

 

 

 

 

 

 

 

   

Sont vraiment très forts ces Australiens avec leur BBQ partout, il y en a à gaz, électriques, à bois, et tout est toujours nickel.

Ils ont des équipes qui en font le tour et les nettoient très régulièrement.

 

Autre chose qu’ils ont de bien : des douches et des toilettes partout.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Bon j’avoue, des fois c’est une peu rude quand ils essaient de marier ça avec leur côté préservation de l’environnement…  

 

 

 

 Et la semaine se poursuit au rythme d’une séance de surf de trois heures le matin suivi d’un déjeuner sieste dans un parc avec, quand on en a le courage, un retour à la côte pour trouver un spot ou dormir au bord de l’eau.

 

 

 

 

 

 

 

Que c’est bon de dormir avec le bruit des vagues, l’odeur de la mer, et de prendre le petit déjeuner en observant tout ça.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les jours passent et se ressemblent, un spot tout de même mérite que l’on s’en souvienne : Portland.

 

C’est pas gros (1m20 max), mais c’est propre. Et quel plaisir de surfer son spot, sans personne autour, dans une eau a telle point translucide qu’on voit a travers la vague quand on la surfe…

 

 

 

 

Et puis merci à Marie-Do qui en sortant de l’eau au bout de deux heures me dit que tout compte fait, ce spot elle le trouve pas top parce qu’elle a un mauvais pressentiment sur les requins ce matin…

 

A partir du moment où le mot magique a été prononcé, c’est incroyable ce qu’un cerveau peut être productif : ‘c’est vrai que je suis tout seul dans l’eau depuis ce matin, personne d’autre à manger…’, ou bien ‘tiens qu’est ce que c’était que cette ombre là ? un nuage ? ben non regarde le ciel ya pas de nuages…’, ou encore  ‘aaaaahhhhhh un truc a touché mon pied !’ (cri accompagné bien sûr d’un travail d’équilibriste pour sortir mains et pieds de l’eau). Et après une courte réflexion : ‘Ben oui gros con, c’est ton leash…’ (lien qui relit la planche au pied du surfeur).

Mais je vous assure qu’il n’y a rien de mieux pour faire des progrès que l’idée de se faire croquer par un des ces bestiaux. C’est très stimulant.

 

 

 

 

 

 

 

Allez, la photo du champion qui un autre jour, a Torquay, a pris deux vagues en 1h avant de manquer de se noyer parce qu’il arrivait plus a rentrer à la plage :

 

"c’est trop dur, y’a trop de courant…"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D'autres moments memorables de notre escapade sont visualisables dans l'album photo   trip-novembre trip-novembre

 

Et pour ceux qui ont les logiciels qui vont bien, voici quelques videos pour vous mettre dans l'ambiance :)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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commentaires

I
<br /> Magnifique !!! Quelle chance !<br /> <br /> <br />
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C
<br /> merci d'avoir visité cette page et laissé ce commentaire, qui que vous soyez, cela fait bien plaisir de partager ces expériences et paysages!<br /> <br /> <br />
M
Bravo à Marie Do, qu'elle continue à nous informer même si son Mathieu n'est pas encore revenu et bon Noël à elle et à tous ses copains et copines d'Australie . Un petit Luc qu'elle connait a plein de questions pour elle
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H
Coucou,<br /> <br /> Merci pour ces belles photos et le beau texte qui les accompagne :)
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M
Super sympa de nous faire participer à votre "expédition australienne". J'apprécie surtout les commentaires de Mathieu bcp moins succint que ceux de Marie Do. L'idée des qqs vidéos jointes est aussi fort intéressante. Bon courage à Marie Do^pour la reprise et bises de François et Monique
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B
Ouaahhhh... Quel pied !
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